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L'égalitarisme ou la maladie terminale de l'Occident.

Dernière mise à jour : 30 sept. 2023


Le talent n'a pas de fondement scientifique
Samah Karaki

La haine du bien parce qu'il est le bien.

Ayn RAND.



Le Journal L'Echo vient de publier ce 22 juillet 2023, dans sa rubrique chaque semaine une observatrice de renom nous aide à décrypter l'actualité, une interview d' une neuroscientifique, Mme Samah KARAKI, auteur d'un livre intitulé : le talent est une fiction.


L'Echo est apparement le journal des milieux d'affaires belges, et devrait donc soutenir un système économique très libéral. Il présente la thèse de Mme Samah KARAKI sans commentaire négatif et de plus comme particulièrement digne d'un article d'une page dans son édition du week-end.


Mme KARAKI y explique que le talent n'a pas de fondement scientifique. La part de génétique dans l'apparition d'un trait de personnalité est difficile à déterminer. On peut le mesurer pour une plante. Pour l'homme, il y a de très nombreux facteurs invisibles qui interviennent. Au sein d'une même famille, en comparant, par exemple des jumeaux, on observe que dans un environnement identique, on ne subit pas la situation de manière identique. Il faut déconstruire la fiction du talent. .. C'est faire du réductionnisme. Le corps et le cerveau sont façonnés par des expériences singulières, des interactions diverses, ..


D'où : un milliardaire Elon Musk ou Bernard Arnault a-t'il une capacité de travailler hors norme qui permette de le distinguer d'un ouvrier ou d'une femme de ménage ? Nous vivons dans l'illusion de pouvoir mesurer le mérite ou le talent d'un individu, ce qui justifierait sa réussite.


Mme KARAKI a une vision politique et intellectuelle qui rend le mouvement communiste un mouvement profondément et totalement inégalitaire. Karl Marx définissait le communisme comme étant à chacun selon ses besoins et le capitalisme comme étant chacun selon ses capacités. L'existence de différences de capacités et de talents n'était pas niée. Léon Trotsky, un des cofondateurs avec Lénine du Parti Bolchévvique et soi-disant un grand intellectuel estimait que dans une société communiste tout le monde aurait le niveau de Beethoven et que certains atteindraient des niveaux particulièrement inégalés et inenvisageables dans une société capitaliste.


Pour les communistes, ce qui est visé, c'est l'égalité de résultats. Pour la quasi-totalité des partis politiques occidentaux, c'est l'égalité d'opportunité qui est demandée. Tout le monde doit pouvoir être soigné avec les meilleurs techniques médicales quel que soit son niveau de fortune. Tout le monde doit pouvoir faire les études qu'il souhaite. Et si par hasard, on doit faire face à des difficultés de la vie : chômage, accident, la collectivité doit vous prendre en charge via un système de sécurité sociale généreux.


La vision philosophique qui la sous-tend est celle de John RAWLS, professeur de Philosophie à l'Université de Harvard, auteur d'une Théorie de la justice. Toute inégalité est injustifiée et injustifiable, sauf et seulement si, elle oeuvre en vue d'améliorer la condition des plus défavorisés.


Il y a, donc, un consensus politique profond dans nos sociétés occidentales pour rejeter totalement une vision politique libérale. Les individus ne peuvent pas avoir le droit de faire ce qu'ils souhaitent et d'en retirer tous les bénéfices ou d'en supporter toutes les conséquences négatives à la condition qu'ils ne portent pas atteinte au droit de propriété et à l'intégrité d'autrui.


Une vision politique libérale ou capitaliste permet aux individus de montrer leurs capacités innées ou acquises, certainement notamment aussi grâce à un travail acharné et à tout le moins à une focalisation sur l'objectif que l'on veut atteindre.


Nos sociétés profondément ne veulent plus entendre parler de l'individu qui est seulement là pour se sacrifier pour les autres éventuellement incompétents, paresseux, dépensiers ou stupides ce qui nécessite donc qu'ils soient pris en charge.


La rationalité n'existe pas. Le CO2 gaz non seulement indispensable mais particulièrement utile à la vie terrestre est un poison qui doit être combatu. Un réchauffement climatique qui est un bienfait pour l'humanité est vu avec horreur. Une nouvelle période glaciaire où les pays scandinaves, l'Allemagne, le Canada etc seraient sous un km de glace serait-elle préférable ?


Et, enfin, la liberté doit être combatue avec acharnement car cela ne peut conduire qu'à des inégalités plus importantes, même si le niveau de vie global s'améliore de manière particulièrement extraordinaire. Rappelons qu'en 1500, Venise était la région la plus riche du monde avec l'équivalent actuel de 500 dollars US par an et par habitant.


Ce qui est particulièrement remarquable et vraiment intellectuellement le plus ignoble que l'on puisse trouver avec la thèse de Mme KARAKI, c'est la négation du libre-arbitre. C'est la négation que l'individu puisse avoir des capacités exceptionnelles et décider de les développer au maximum. C'est la négation de la beauté, de l'intelligence, du courage, de la persévérance. C'est la négation de ce qu'est être un Homme et nous réduire à l'état d'un animal guidé par ses instincts.


Le tout se fait sans aucune réaction de la part du journaliste qui interviewe Mme KARAKI et de la rédaction du journal qui publie cet interview.


Ou bien l'on assiste à une véritable révolution culturelle en Occident avec le retour de l'individualisme, de la liberté et de la rationalité en vue de permettre une vie heureuse à ceux qui la veulent, ou bien vraiment nos sociétés seront compètement détruites de l'intérieur par ces nihilistes tellement conscients de leur nullité absolue qu'ils souhaitent tout détruire.


C'est le choix individuel et collectif de vivre ou de mourir.


Sans système capitaliste, sans recherche du profit, sans pétrole, sans charbon, sans énergie nucléaire, sans nouvelles découvertes scientifiques. sans liberté intellectuelle, la famine et l'extermination de ceux qui se révolteront , conduira inéluctablement à une disparition phénoménale d'une très grande partie de la population actuelle.


C'est ce qui est souhaité implicitement ou explicitement par Mme Samah KARAKI et ses semblables particulièrement nombreux chez les classess jacassantes : intellectuels, journalistes, professeurs d'université, etc ...








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