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Jacques PERILLEUX 27/04/1951-14/04/2023

Dernière mise à jour : 10 août 2023

Le pire est toujours certain.

Oscar Wilde.








Mon Cher Jacques,


Toi comme moi, nous ne croyions pas que nous nous retrouverons au Paradis, au Purgatoire ou même en Enfer. Peut-être, toutefois, dans l'enfer des mécréants.


Cela n'empêche que je veux t'écrire ces quelques mots pour te dire ma grande peine que tu sois parti. Tu ne m'écouteras plus discuter politique. Tu ne m'entendras plus exprimer mon mépris pour la malhonnêteté du Monde. Je ne t'entendrai plus t'exprimer sur les volumes. Qui est propriétaire de l'air et surtout du droit de construire au-dessus du bâti d'un immeuble ? On n'échangera plus sur un problème de droit constitutionnel français : qu'est-ce que l'article 11 de la Constitution permet comme référendum d'initiative partagée ?


Tu ne seras plus là pour me donner des conseils à des moments clefs de mon existence. Conseils que je n'ai évidemment pas suivis, car ils étaient excellents.


Et essentiellement, ta bienveillance, sauf pour les minables que tu qualifiais de "petits mectons", nous manquera. Tu as vraiment rayonné dans ta vie tant auprès de ta femme et de tes enfants, de ta famille, de tes collaborateurs et associés, de tes confrères, de tes amis et de tes ennemis. Ces derniers ne supportaient certainement pas ton humour parfois très caustique et ta liberté intellectuelle. Et tu ne supportais pas l'hypocrisie, tout particulièrement religieuse.


Tu avais aussi un côté plus sombre que tu dévoilais très peu. Une énergie vitale remarquable qui s'éteignait lorsque ton enfance et tes relations avec tes parents ressurgissaient. Des parents dépourvus d'une nécessaire chaleur humaine. Probablement, parce que ce n'était pas dans l'air du temps. Mais aussi vraiment particulièrement soucieux de l'avenir et du bonheur matériel de leurs enfants.


Jacques, tu manqueras vraiment à tellement de monde, dont bien sûr surtout, à ta femme et à tes enfants.


R.I.P.




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